jeudi 27 février 2014

Stéphane Inkel, Le paradoxe de l'écrivain. Entretien avec Hervé Bouchard, Taillon, La Peuplade, 2008, 121 p.

p. 85: [J]e sens dans un certain discours à propos d'une littérature québécoise qu'on voudrait universelle ce désir de gommer des choses qui son très locales, des références que l'on croit être uniquement les nôtres. Mais ces références-là qui sont uniquement les nôtres, qu'on les assume et qu'on les partage plutôt que de les nier pour pouvoir adopter celles que l'on croit universelles. Michel Tremblay a mille fois raison dans le rapport qu'il établit entre le local et le particulier. Les choses que l'on croit universelles, ce sont des localités assumées par d'autres. Les Américains sont très forts dans le fait d'assumer leurs propres lieux. Ils les assument tellement bien qu'ils nous les vendent.

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