lundi 27 février 2012

BEAUCHEMIN, Jean-François

Son rétorque fut prompt, et viril : « Ânetés, naïveries! Mon esgourde traduit encore toutes choses bruiteuses sur terre! Et il n'est de murmure en ici que celui de l'arrière-saison qui arrive sur nous à grands pas! Reprends ton emploi, j'ai dit! Et fends ces billes, et fais provision de racines, et recouds nos liquettes, et usine-nous tuques et calots de pelisses! » Ainsi répliquait père à la beauté, y compris à la beauté des inexplicabletés : par fabriquement de bonnets, stockage de laines et tricotet d'accoutre. (115)

Jean-François Beauchemin. Le Jour des corneilles. Éditions Les Allusifs, Montréal, 2004, 152 p. 

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