p. 541: The construction of a cummunity defined by the voice brings with it the maturation of common language. Oraliy (especially in its dialectical and colloquial forms) stops functioning as a fragmentary and disturbing element; it is no longer the trickster in the manuscript or ghost in the margins or beneath its foundations. It becomes instead a shared tool for ordinary communication.
*À partir du moment où l'oralité cesse d'être considérée comme un corps étranger dans le texte littéraire mais est plutôt reconnue comme la forme privilégiée pour représenter la communication ordinaire, quotidienne, elle cesse d'être suspecte ou dérangeante. Ce changement, qui s'est opéré dans les années 1870, aux États-Unis, avec Twain, s'est manifesté au Québec à peu près un siècle plus tard avec L'hiver de force, La vie en prose, etc. Des textes littéraires qui cessaient d'employer l'oralité comme un cheval de Troye ou comme un simple outil politique mais qui semblaient reconnaître davantage sa façon de bien représenter "l'épaisseur de l'existence" (Barthes).
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