mercredi 18 septembre 2013
Diakité, Boubakary, « Entre désécriture et oralité feinte. En attendant le vote des bêtes sauvages ou la rhétorique de l’instabilité » dans Nouvelles études francophones, Vol. 25, no 2, Automne 2010, p. 55-71.
Notion
de désécriture - p. 62 : Reconnaissant que l'histoire n'est ni spontanée, ni
statique, l'écrivain qui pratique la désécriture admet que les
cultures qui traversent cette histoire ne peuvent être représentées par des
modèles traditionnels immuables. De ses écrits, le romancier s'efforce de
maîtriser le déséquilibre et l'instabilité générés
simultanément par la conscience et la remise en question des modèles qui lui
préexistent. Refusant de favoriser artificiellement l'une ou l'autre des
composantes de son identité, un écrivain qui pratique la désécriture intègre
ses propres conflits identitaires comme une stratégie de composition.
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